Gaia Vanina Yanosis || Finished

~ I. IDENTITY

Nom:

Yanosis

Prénom(s):

Gaïa Vanina.

Date & Lieu de Naissance:

1er Août, Athènes.

Âge:

23 printemps.

État Love:

Les hommes ? Elle ne les supporte plus, elle les considère simplement comme des amusements et encore, ça c'est dans ses bons jours. Elle préfère vivre seule et heureuse que continuer à souffrir à cause d'un homme.

Occupation:

Styliste.

Avatar:

Sophia Bush

~ II. THE STORY OF MY LIFE

« Olympe. Olympe ! Olympe ! »

La petite fille était à côté du lit de sa petite sœur qui devait certainement essayer de dormir mais la petite brunette qui était en fait l’aînée des deux sœurs n’avait apparemment pas sommeil et elle ne voulait pas être la seule à veiller. Elle posa sa main sur l’épaule de sa petite sœur pour la secouer doucement tout en ne cessant pas de lui demander si elle dormait. Mais, Olympe se retourna en s’emmitouflant sous sa couverture en grommelant avec difficulté.

« Quoi ? »

« Tu dors ? »

« Maintenant non ! »

Répondit-elle en fronçant les sourcils pour se retourner vers sa grande sœur qui affichait un sourire ravi.
Les deux sœurs n’avaient que peu d’années d’écart et elles avaient la chance d’être complices, de s’entendre à merveille et de partager pas mal de moments forts ensemble. Olympe était la plus jeune mais parfois Gaia pouvait se conduire en parfaite gamine, comme maintenant. Elles avaient tout de même environ dix ans mais ce n’était pas une raison pour avoir de dormir seule, et pour avoir peur du noir et du vent qui soufflait dans les branches. A deux, elles seraient beaucoup plus fortes, non ? Elle était réellement ravie et se glissa sous sa couverture en la poussant légèrement pour lui dire avec ce petite sourire aux lèvres :

« Je t’aime Olympe ! »

Gaia se blottit alors derrière sa sœur tout en collant sa tête contre les omoplates de sa sœur avec un sourire rassuré sur le visage. Sa petite sœur est ce qu’elle avait de plus chère au monde et elle ne voulait en aucun cas perdre ce petit bout de femme. Elle était tout à ses yeux, absolument tout. Elle enroula ses bras autour de la taille de sa sœur qui attrapa sa main et c’est ainsi qu’elles tombèrent dans les bras de Morphée.

***

« Je te présente ma chambre. Oh je sais c’est pas vraiment grandiose mais c’est quand même suffisant pour deux filles comme nous ! »

Disait Gaia à sa correspondante française.
Elles s’étaient connues grâce à l’institution scolaire, comme quoi, elle pouvait être utile. Elles s’entendaient mieux que quiconque et passaient beaucoup de temps à s’envoyer des lettres, des e-mails pour se raconter leurs dernières nouvelles. Cette année, c’était Manon qui venait en Grèce. Un large sourire aux lèvres, Gaia savait que les jeunes filles parlaient aussi bien français que le grec et essayaient de se comprendre rapidement, sans avoir à se jeter sur leurs dictionnaires respectifs. Manon acquiesça d’un signe de tête à sa correspondante qui lui prit la main pour l’emmener aussitôt visiter la ville et les meilleurs coins.

« Tu vas voir. Ici, il y a pas mal de coins géniaux ! »

« Je ne me fais pas de souci là-dessus, tu as l’air de t’y connaître. »

« Dis toi que tu es tombée sur la meilleure correspondante qu’il soit … d’ailleurs, il y a une soirée entre correspondants ce soir chez une fille de ma classe. On y va ? »

Le sourire qu’affichait désormais Manon en disait long sur sa pensée. Elle était plus que d’accord pour aller faire une petite soirée entre correspondants. Gaia s’empara alors de quelques affaires – sacs de couchage, tentes et autres choses du même type – avant de tirer Manon par le bras pour qu’elles se rendent aussitôt sur place. Elles passèrent pas mal de temps en ville, à essayer des chapeaux de paille, des lunettes de soleil psychédéliques, à manger des glaces, à boire des cocktails de jus de fruits, à rire, à s’amuser, à devenir de plus en plus complice. Elles passèrent une excellente soirée, d’excellents moments et c’est ce qui rendait à chaque fois les adieux plus difficiles. Elles se juraient de se revoir, de ne pas se quitter et de toujours reste en contact : promesse tenue !

***

« Ah non là je ne suis pas du tout mais pas du tout d’accord. »

Une jeune irritée, rouge de colère, s’agitait dans le bureau de sa « patronne » qui permettait aux créations de Gaia de défiler sur des mannequins. La jeune femme était énervée, abasourdie en entendant dire que ses plans, ses idées premières allaient être transformées.

« Ce sont mes idées et nous nous étions mis d’accord Angela. Ce sont mes créations, mes idées de défilé pas les votre ni celles de votre équipe. Dois-je vous ressortir le contrat ? »

Dit-elle en croisant les bras tout en plongeant son regard dans celui de cette femme de la quarantaine qui était habituée à la voir taper des crises de nerfs : Gaia était impulsive, c’était bien connu.

« Je ne peux pas faire autrement … »

« Non ? Et bien je vais vous reprendre mes croquis et lancer moi-même mon entreprise, qu’en dites-vous ? »

« J’en dis que c’est extrême comme réaction. »

« Tant mieux, c’est le but. »

Répliqua t-elle avant de s’emparer de ses croquis et de lui afficher un sourire plus que détestable.

Puis, Gaia poussa la porte de ce bureau en souriant, soulagée. Elle était soulagée en réalité car elle n’avait plus à s’inquiéter, elle allait lancée son entreprise et prendrait uniquement des personnes en qui elle a réellement confiance et non des étrangers qui ne connaissent pas et ne veulent pas comprendre ces idées. Il fallait qu’elle en parle à sa petite sœur.

« Je suis choquée. Complètement choquée, Olympe. »

« Encore ? Qu’est ce qu’il se passe cette fois ? »

« Je lance ma propre boite, j’en ai plus que marre des imbéciles qui ne comprennent pas ce que j’veux. Tu l’aurais vu en train de me faire la morale avec ces airs supérieurs comme si c’était moi qui avait besoin d’elle. Je n’ai pas besoin d’eux … »

« Euh … Tu es en train de me dire que tu te lances toute seule dans cette aventure ? »

« Toute seule ? Non, j’ai déjà mon modèle et mon mannequin … toi ! »

Elle avait dit cela avec un large sourire aux lèvres, un sourire amusé et elle prit alors sa petite sœur dans ses bras en soupirant doucement. Elle savait qu’elle pouvait compter sur elle, sa sœur ne la laisserait jamais tomber. Elles étaient plus que soudées.

~ III. CAN'T BUY MY LOVE

Votre premier vrai grand Amour:

« Première déception amoureuse. Il devait avoir quinze ans, j’en avais quatorze. J’étais plutôt bien dans ma peau, heureuse, souriante et lui était le garçon le plus populaire du lycée et le plus mignon, tout ça bien entendu selon moi. Irvin. Il s’appelait Irvin et je me demandais s’il pouvait m’accompagner au bal de fin d’année mais pour cela, il fallait tout de même que nous nous rapprochâmes. Je lui parlais, il me répondait. On s’entendait plutôt bien … à tel point que nous sortîmes ensemble sans savoir comment nous avions fait le premier pas. Il était fait, là était le principal. Quand nous sommes jeunes, nous croyons avoir trouvé l’homme de sa vie, celui qui sera le père de vos enfants alors qu’à quatorze ans, on ne connaît absolument rien à la vie. Notre histoire a dû durer sept mois en tout puis il m’a trompé au cours d’une soirée d’anniversaire chez des amis communs. Un simple baiser ? Bien entendu. Mais un baiser qui m’a littéralement détruit. Je les ai vu et j’ai cru que tout mon monde s’écroulait sous mes pieds. Mes amies me consolèrent, ma sœur, ma mère … mais personne ne pouvait panser de telles cicatrices. Plus jamais, je disais et pourtant … je m’en suis remise et après tout, à quatorze ans, on a le droit de faire ce genre d’erreurs, non ? »

Votre premier baiser:

Gaia était dans une soirée, l’anniversaire d’une camarade de classe. Ils étaient en train de s’amuser, simulant l’état d’ivresse alors qu’ils n’avaient bu que quelques limonades. Elle se souvient encore de cette chanson un peu rock sur laquelle elle s’est mise à chanter et à danser comme si c’était la dernière fois qu’elle le faisait. Les années 80 lui font toujours cet effet. Puis, il fut là. Il la prit par la main, l’emmena dans une pièce plus tranquille – la cuisine – et lui dit ce qu’il avait sur le cœur et qui a douze ans ne ressemble qu’à des choses mal formulées. Elle rougit, serra le gobelet en plastique qu’elle tenait entre ses mains quand il lui déposa un baiser sur les lèvres. Apparemment, elle ne s’attendait pas à cela. Elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’il sorte son tentacule comme ses amies lui disaient en riant, et la jeune fille en fut absolument dégoutée. Elle s’imaginait un baiser romantique digne des films à l’eau de rose qu’elle pouvait regarder. Horrible.

Votre plus grosse déception amoureuse:

« Ma première déception amoureuse sera donc ce même Irvin. Abruti qui ne sut pas voir à quel point j’étais faite pour lui. Heureusement, aujourd’hui, j’en ris. »

La chanson d'amour qui vous émut le plus:

Still Lovin' You des Scorpions.

Croyez-vous à l'amour éternel ?:

L’amour éternel ? Celui des films, des romans ? Bien sûr qu’elle n’y croit pas, enfin elle n’y croit plus depuis qu’elle a l’âge de se rendre compte que l’homme est foncièrement mauvais et qu’on ne pourra rien y changer. La jeune femme a toujours considéré le prince charmant comme un vilain conte auquel elle ne voulait surtout pas s’attacher.

Croyez-vous en cette légende sur la Fontaine d'Eros qui exauce les vœux amoureux ?:

Cette fontaine ? Une légende pour touristes … Si un jour elle est vraiment désespérée, peut-être qu’elle s’y rendra mais pas pour l’instant.

En quelques mots, c'est quoi l'amour pour vous :

L'amour c'est un sentiment si puissant qu'il vous submerge, qu'il vous empêche de réfléchir. Vous essayez d'être rationnel et logique mais votre esprit s'embrume dans ces sentiments que vous ne contrôlez pas. Vous perdez pied mais vous souriez parce que cette sensation de perdition vous permet en réalité de vous retrouver, de retrouver la moitié de votre ying que vous aviez perdu.

~ IV. BY MY SIDE!

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